Obésité : un implant pour agir sur les nerfs contrôlant l’appétit

Par Coach Poids Sante

L’autorité américaine des médicaments autorise la commercialisation d’un implant d’un nouveau genre pour traiter l’obésité.

implant obésité maigrir 777[dropcap style= »flat »]L[/dropcap]a Food and Drug Administration (FDA), donne son feu vert à la commercialisation d’un implant qui agit sur des nerfs contrôlant l’appétit.

Cet implant, le « Maestro Rechargeable System », fabriqué par la firme américaine EnteroMedics, vise des patients d’au moins 18 ans n’ayant pas pu perdre de poids avec des régimes et dont l’indice de masse corporelle (IMC) va de 35 à 45, avec au moins une pathologie liée à leur excès de poids, par exemple le diabète.

Cet implant se compose d’une pile rechargeable et d’électrodes implantées dans l’abdomen. Il envoie des pulsions électriques au nerf pneumogastrique, qui joue un rôle dans le contrôle de la satiété en signalant au cerveau si l’estomac est vide ou plein.

Bien que l’on sache que la stimulation électrique bloque l’activité de ce nerf entre le cerveau et l’estomac, les mécanismes spécifiques de la perte de poids résultant de cet implant restent inconnus.

Un système de contrôle externe au corps permet au porteur de l’implant de recharger la batterie et aux médecins de le régler pour qu’il produise des effets thérapeutiques optimums avec des effets secondaires minimum. Je recherche ces effets et je compléterais l’information.

Ce que j’en pense

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  • Cette solution n’est pas encore disponible en France
  • La prise en charge de l’obésité en France est parfaitement désorganisée pour satisfaire les critères de la chirurgie bariatrique : justifier des échecs antérieurs. On voit même des sujets qui prennent du poids pour satisfaire au critère IMC !
  • Dans ce contexte, cet implant bénéficiera des mêmes avantages. Moins mutilant, probablement irréversible par rapport à la chirurgie.
  • Finalement, si on considère que ces sujets sont incapables de contrôle, pourquoi ne pas traiter l’addiction aux sucres dont la dépendance est aussi importante que celle aux opiacés ?
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Ah oui, le commerce de l’obésité chuterait et ce n’est pas bon pour notre économie.

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