Boissons light : Mythe ou réalité ?
Boissons light : Un remède peut être pire que le mal
[dropcap style= »flat »]A[/dropcap]lors qu’on les pensait avoir un effet positif sur les régimes, une récente étude de l’INSERM (publiée en janvier 2013) vient révéler que les boissons light entraîneraient plus de risque de développer un diabète de type II que les boissons sucrées dites classiques.
Destruction d’un mythe ! Présentées comme une alternative aux boissons sucrées dans le cadre de nombreux régimes, les boissons light ont fait des femmes de grandes consommatrices. Pourquoi ? Parce qu’elles sont censées contenir zéro sucre.
Une étude de la cohorte E3N qui portait sur les habitudes alimentaires d’un échantillon de plus de 66 000 femmes sur une période de 14 ans vient de faire une étonnante révélation : entre les 2 boissons (celles allégées et celles classiques), le risque est plus élevé de développer un diabète de type II avec une consommation de boissons light.
1,5 de boissons light/semaine, c’est 60% de risque en plus de développer un diabète.
Boissons light : La principale raison ?
Selon l’étude, parce que ces boissons allégées rendent le régime moins lourd à supporter (apportent une satisfaction à l’envie du sucré), les femmes en consommeraient davantage que de boissons classiques.
Normalement ce type de boissons n’apporte pas ou que très peu de sucre à l’organisme (le sucre a été remplacé par des édulcorants comme l’aspartame), mais il faut se méfier des boissons light aux fruits qui peuvent toutefois avec cette teneur en fruit – pulpe ou jus – en apporter.
Les édulcorants entraînent une appétence plus forte pour le sucre. La glycémie augmente tout comme le taux d’insuline. Il faut donc absolument limiter la quantité de l’apport en boissons allégées et en boire en quantité raisonnable. Une lecture assidue de l’étiquette de la boisson s’impose donc avant tout consommation.
Le light serait-il finalement qu’une illusion ?
Bien que ces boissons sont une bonne solution pour les personnes en surpoids, de nouvelles études doivent être réalisées pour confirmer (ou non) les résultats obtenus par celle réalisée par l’INSERM et qui sème définitivement le trouble dans nos esprits.
De nouveaux essais doivent venir confirmer la causalité directe entre boissons light et diabète de type II. D’autant plus que l’étude de la cohorte n’est composée que de femmes de plus de 50 ans, ce qui ne permet pas d’extrapoler les résultats à une population plus générale.
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