Pancreas, l’économiser en réduisant les sucres et en bougeant !

Par Coach Poids Santé

Économiser son pancreas

pancreas diabeteN°3 Épuise son pancréas est un pari risqué ! C’est un organe clé dans la gestion des sucres dans votre organisme.

Le pancréas est la deuxième glande la plus grosse en volume après le foie. Le pancréas comporte deux parties : une partie exocrine et une partie endocrine.

 La fonction exocrine  du pancréas produit des ions bicarbonates (HCO3-) sous l’action de la sécrétine en provenance du duodénum, et des enzymes pancréatiques.

En 24 heures, le pancréas déverse 2 litres de bicarbonates dans le duodénum ce qui neutralise l’acidité du contenu de l’estomac qui se déverse dans le duodenum.

L’insuffisance sécrétoire entraîne une pancréatite chronique avec mal digestion, malabsorption et malnutrition.

 La partie endocrine  du pancréas synthétise des hormones, c’est-à-dire des molécules qui sont libérées dans la circulation sanguine et agir à distance sur des tissus (ou cellules) cibles.

Les hormones synthétisées par le pancréas endocrine sont principalement :

  • l’insuline (seule hormone hypoglycémiante) ;
  • le glucagon (hormone hyperglycémiante) ;
  • la somatostatine (diminue la plupart des mécanismes digestifs et inhibe la sécrétion de l’insuline et du glucagon) ;
  • le polypeptide pancréatique (diminue la contraction de la vésicule biliaire, et la sécrétion exocrine du pancréas).

Le glucagon et l’insuline sont deux hormones nécessaires à la régulation de la glycémie (concentration du glucose dans le sang).

Les atteintes du pancréas sont dramatiques

  • Inflammation avec pancréatite très douloureuse et parfois dramatique
  • Rappelez-vous que l’organisme comporte des mécanismes de régulation des sucres (glucides) il ne tolère pas les glycémies élevées (taux de sucre dans le sang), supérieures à 1 g/l. Après ingestion de sucre, le passage rapide dans le sang entraîne un pic de glycémie qui conduit à la commande et la production par le pancréas d’une hormone : l’insuline.
  • La répétition de sucre sollicite toujours plus d’insuline. Les tissus deviennent progressivement insensibles à l’insuline. Votre glycémie dépasse 1,10 g/l et vous rentrez dans une phase de Prédiabéte.
  • Sans changement, le diabète de type 2 vous guette. C’est une certitude s’il existe des antécédents familiaux.
  • Il faut toujours plus d’insuline pour fournir le même travail ce qui produit un épuisement du pancréas et de la sécrétion d’insuline.
  • Évolution vers le Diabète Insulino-dépendant.
  • La sécrétion d’insuline s’accompagne d’une autre molécule, IGF, un facteur de croissance. Ensemble ils favorisent l’inflammation, engrais favorable aux tumeurs et à leur croissance.

Malgré les progrès techniques de contrôle et d’administration de l’insuline, les contraintes quotidiennes méritent votre attention ! Croyez-moi.

pancreas diabete maigrir

C’est pour cette première raison que l’on vous demande d’arrêter le grignotage, souvent à base de produits sucrés qui stimulent en permanence la sécrétion d’insuline par le pancréas, propice à l’engraissement.

Il a été démontré aussi bien pour le cancer du sein que celui de la prostate que le risque de cancer était 7 à 9 fois plus élevé pour les sujets avec un taux important d’IGF.

Il me semble qu’il s’agit là, d’une raison sérieuse et motivée pour réduire les sucres de votre alimentation et d’utiliser avec parcimonie, des substituts naturels du sucre qui ne provoquent pas un pic de glycémie, d’insuline et d’IGF.

Des pistes pour économiser son pancréas

Le Diabète Prévention Program (DPP), essai multicentrique randomisé, a été mené aux USA sur des sujets à haut risque de développer un diabète de type 2.

Il a montré une réduction de l’incidence du diabète de 58% chez les sujets ayant modifié leur hygiène de vie (amaigrissement d’au moins 7% et activité physique modérée pendant au moins 150 minutes par semaine) et de 31% chez les sujets traités par médicament.

Les auteurs ont proposé aux participants de l’étude DPP une prolongation de suivi. Pour des motifs éthiques, les participants furent informés des résultats de l’étude DPP et les prises en charges modifiées : le groupe “hygiène de vie” bénéficia de sessions d’éducation supplémentaires, les groupes “médicament” et “placebo” bénéficièrent du programme “hygiène de vie”, le groupe “médicament” continuant par ailleurs à prendre ce médicament .

Quatre-vingt-huit pour cent des patients de l’étude DPP acceptèrent de participer à sa prolongation. Le suivi moyen fut de 10 ans.

L’incidence du diabète des groupes “médicament” et “placebo”, qui était plus élevée que celle du groupe “hygiène de vie” lors de l’étude DPP, s’abaissa pendant la prolongation jusqu’au niveau de celle du groupe “hygiène de vie” (environ 5 pour 100 patients/année).

Cette évolution s’explique vraisemblablement par l’introduction du programme “Hygiène de vie” lors de la phase de prolongation de l’étude pour les groupes “médicament” et “placebo”.

Globalement, sur les dix années de suivi, l’incidence du diabète fut réduite de 34% dans le groupe “hygiène de vie” et de 18% dans le groupe “médicament”.
Il faut d’ailleurs rappeler que la metformine n’a actuellement aucune indication dans la prévention du diabète.

L’amaigrissement et l’activité physique sont donc des mesures efficaces à long terme dans la prévention du diabète de type 2. Si cela réduit la gravité du diabète, cela en empêche aussi son installation.

source :10-year follow-up of diabetes incidence and weight loss in the Diabetes Prevention Program Outcomes Study. Diabetes Prevention Program Research Group; Lancet; 2009; 374:1677-86.

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