Comment devient-on dépendant à la malbouffe ?

Par Coach Poids Sante

Malbouffe ou « junk food » sont-ils des drogues ?

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[dropcap style= »flat »]L[/dropcap]a malbouffe est un nouveau mode de consommation.

C’est une alimentation plus grasse, plus sucrée, plus salée à partir de composants déjà raffinés ayant perdu de nombreuses qualités nutritionnelles.

On la retrouve dans le low-cost des fast-foods et des plats industriels.

Comment la dépendance à la Malbouffe s’installe ?

De récentes études démontrent que cette malbouffe peut créer une dépendance aussi importante que les drogues dures comme l’héroïne ou la cocaïne.

En mettant à disposition de souris, de la nourriture hypercalorique (fromage, bacon,saucisse) contre de la nourriture « saine », des chercheurs américains constatent :

Les souris délaissent la nourriture « saine » au profit de la malbouffe. Elles augmentent leur ration calorique quotidienne. Elles développent de l’agressivité. Leur poids augmente de 10%.

D’autres démonstrations révèlent que la consommation de malbouffe durant la grossesse crée aussi une accoutumance du fœtus. Ils affecteraient le cerveau du nourrisson.

Des opoides sont libérés lorsque l’on consomme ce type de produits sucrés ou salés. En perturbant ces signaux, on augmente la consommation pour obtenir une sensation de récompense.

Les neurones du fœtus deviennent sensibles et développent une mémoire gustative. Une forme de dépendance en gestation !

Aux Etats-Unis au lycée d Appleton ils ont servi une nourriture plus « saine »  et fraîche aux adolescents entraînant une baisse des comportements « asociaux ».

Qui est en cause dans les composants de la malbouffe ?

Les composants de cette alimentation sont très raffinés et pauvres en nutriments essentiels (cuisson, broyage, fermentation, additifs, recomposition) Une sorte de « prémâchage » si je simplifie.

L’industrie renforce la dépendance avec des additifs chimiques. Même principe que le tabac !

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  • La multiplication des exhausteurs de goût. Les exhausteurs de goût sont des substances qui ne changent pas le goût d’un aliment, mais ils augmentent la perception gustative. Le sel est l’exhausteur de goût le plus connu et naturel. Aujourd’hui, la plupart des exhausteurs de goût sont créés chimiquement. Des voix s’élèvent contre la dangerosité de certains, notamment le glutamate et l’aspartame. Ils pourraient favoriser l’apparition de cancers ou de maladies dégénératives comme Alzheimer.

Le glutamate monosodique (GSM) favorise également le maintien du gout salé plutôt que d’aider les consommateurs à s’habituer à manger moins salé. Son utilisation reste controversée.Le glutamate est présent dans de nombreux aliments. Il se retrouve surtout derrière les intitulés E620, E621, E622, E623, E624, E625 sur la liste des ingrédients. Autorisé en France, cet exhausteur de goût est soupçonné de favoriser la dégénérescence du cerveau et donc d’augmenter les risques d’Alzheimer.

De nombreux groupes de consommateurs mettent en garde contre l’E621 surtout pour les personnes à risque : les enfants et les personnes atteintes de diabète.

  • Le sirop de maïs élevé en fructose va rapidement dans les cellules et dans le sang sans passer par le cerveau ce qui n’entraîne pas de signal de satiété.
  • Les huiles raffinées avec de faibles qualités nutritionnelles
  • Le Sel en excès :  Entraînant la soif et réduisant l’apport de matière première au profit de l’eau, fixer par le sel ce qui produit une économie non négligeable sur des millions de plats !
  • L’aspartame augmenterait les cancers et la prématurité : Depuis deux ans, plusieurs chercheurs demandent la réduction voire l’interdiction de l’aspartame (E951) dans les aliments. Il serait à l’origine de cancers et pourrait provoquer la naissance prématurée des bébés. En tout cas, de nombreuses controverses existent à son sujet.

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Conséquences de la malbouffe sur votre santé

Sa surconsommation atteint le cerveau et pousse les personnes à augmenter leur ration pour compenser la baisse de plaisir => Prise de poids et obésité.

Il existe aussi une sensation de faim permanente. Le sucre appelle le sucre ! C’est bon pour le commerce, mais pas pour vous (bedaine et besace !!)

Une nourriture industrielle de ce type apporte peu de nutriments et peu de vitamines du groupe B ce qui peut gêner le fonctionnement du cerveau et entraîner une hyperactivité ainsi qu’une défaillance sur la production des neurotransmetteurs.

La « junk food » remplie le corps de protéines dénaturées (glycation), de mucus, de gluten (inflammation), de sucres raffinés (diabète) et de graisses saturées (thrombose cardio-vasculaire) faisant le lit des pathologies chroniques non transmissibles

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